Centenaire de la naissance de Julien Hapiot
#le dimanche 6 octobre 2013 dans la catégorie Vie de la section
La section du parti communiste de Grenay, rendre hommage à celui qui nous a donné son nom, Julien Hapiot, et par là-même à ses camarades résistants dont la majorité étaient communistes.
Ce nom que porte notre section, nous en sommes fiers et nous le portons haut.
mineur de fond, syndicaliste cégétiste, l’un des instigateurs de la grande grève patriotique de mai-juin 41, engagé dans les Brigades Internationales en Espagne, membre de plusieurs organes à différents niveaux du parti communiste, et résistant ayant joué un rôle important dans les réseaux FTP.
JULIEN-HAPIOT par PCF-GRENAY_62
Il allait tout juste avoir 30 ans lorsqu’il fut fusillé à la citadelle d’Arras le 13 septembre 1943 après plusieurs mois d’enferment et de tortures par les milices allemandes.
La section du parti communiste actuelle est « née » en 1921, à l’époque de la SFIC, Section Française de l’Internationale Communiste.
C’est après guerre, lorsque le corps de Julien Hapiot sera rapatrié à Grenay, que la section prendra le nom de section Julien-Hapiot du parti communiste. La municipalité, qui vient de fêter par ailleurs ses 60 ans de communisme, attribue le nom de Julien-Hapiot à la rue reliant Grenay à la gare de Bully-les-mines.
Ensuite ce sera ce bâtiment communal, qui accueille aujourd’hui le service enfance et loisirs, qui portera son nom. (Inauguration dans les années 80 par Madeleine Vincent).
Ils sont quelques-uns, résistants, à avoir donné leurs noms à des rues ou des bâtiments communaux pour nous rappeler que leur lutte contre l’occupant et le nazisme n’a pas été vaine.
Se souvenir d’eux c’est ne pas oublier qui ils étaient, ce qu’ils ont fait et ce pour quoi ils se battaient, résister au nazisme, au fascisme, lutter pour la liberté.
Certains de nationalité étrangère ou fils d’immigrés venus travailler en France se sont battus avec la même rage contre le nazisme, le même engagement,
Ils ont lutté contre la peste brune qui était violent, cruelle, dénuée de la moindre once d’humanité, imperméable à la fraternité et à la solidarité, un national socialisme terrifiant.
Leur mémoire doit résonner dans toutes les têtes pour dénoncer la peste brune qui revient, faire comprendre à ceux qui ont cédé à la résignation, nous avons le devoir de ressasser ce message que la lutte des classes est aujourd’hui plus que d’actualité et indispensable pour vivre mieux demain, en France et partout dans le monde.